Champagne Mathieu Gandon

À l’œil

La robe jaune pâle de la cuvée Saveur montre des chapelets de bulles moyennes et lentes qui nourrissent un beau cordon de mousse en surface.

Au nez

La première impression olfactive est marquée par de francs arômes de poire et d’agrumes.
Peu à peu, l’aération permet de dégager des notes d’amande fraîche, de pâte à pain très légèrement nuancées par la menthe et l’anis.
L’expression est estivale et montre un bon équilibre entre arômes fruités et arômes de vieillissement en cave.

En bouche

L’attaque en bouche est très séduisante, douce et ronde. Le milieu de bouche est plein, parfaitement équilibré, suffisamment consistant et dosé pour générer une sensation tactile très crémeuse. L’effervescence fondue et l’acidité délicate de la cuvée permettent de souligner cette sensation. L’impression tactile dégagée est particulièrement savoureuse. La finale est longue (six à sept secondes de persistance) et joliment acidulée. Les arômes de fruits blancs se mêlent au couple acide / sucre avec bonheur.

Cette cuvée mérite d’être dégustée dans une belle flûte galbée entre 8 et 10°C de température. Pour l’accompagner, jouez sur la texture moelleuse des mets : quenelles, ravioles, carpaccio de Saint-Jacques ou de langoustine, sole à la Dieppoise, suprême de volaille poché dans un bouillon citron-gingembre, Comté fruité (6 à 10 mois).

À l’œil

Présentation classique et noble.
La robe dorée claire de la cuvée Brut Nature propose des reflets blonds chatoyants et une effervescence fine et régulière..

Au nez

Bon équilibre entre arômes fruités et arômes de vieillissement en cave.
La première impression olfactive montre la belle évolution en cave avec des notes de biscuits, de blé et de pain baguette. La poire et l’amande illustrent un fruité gourmand. L’aération permet de dégager des arômes d’orange et d’épices. L’expression est estivale, l’ensemble est pâtissier.

En bouche

L’attaque en bouche est souple puis le vin offre une matière charnue, pleine, contre balancée par une belle acidité. L’ensemble produit ainsi une texture crémeuse, doublée d’un sentiment chaleureux. L’impression tactile qui s’en dégage est particulièrement savoureuse.

Minéralité calcaire avec une jolie pointe saline.
La finale est très longue (9 à 10 secondes de persistance) et pointue, car tendue par une vivacité indéniable.

Suggestions : Cette cuvée mérite d’être dégustée dans une flûte galbée entre 8 et 10°C de température. Jouez sur la texture tendre et le « coté Mer » des mets : Limandes, soles, moules, Saint-Jacques, langoustines, chair de crabe, quenelles de poissons.

À l’œil

La robe jaune paille est assez classique, couleur champagne. L’effervescence est crémeuse, extrêmement fine et alimente un magnifique cordon de mousse bien blanc. La présentation visuelle est classique et noble.

Au nez

Le premier nez, de bonne intensité, exprime la fraîcheur du vin: on perçoit des notes primaires d’agrumes, de fleurs blanches et de miel. Après dix minutes dans la flûte, le vin ne faiblit pas, l’effervescence non plus. Poire et crème pâtissière viennent compléter l’expression. De la finesse et du potentiel. Il s’agit d’un vin qui ira vers plus de complexité dans quelques semaines. Ce sentiment est confirmé par la très belle tenue à l’air après vingt minutes dans la flûte.

En bouche

On entre doucement dans la phase gustative. La fraîcheur est manifeste, mais l’effervescence est fondue et le dosage accompagne le vin agréablement. Ensuite, au réchauffement, la vinosité se met en place.
La finale est assez longue (environ 6 secondes de persistance), tendue et offre une certaine étoffe. Aromatique, elle libère des arômes de biscuits à la cuillère et termine sa course sur une note calcaire avec une pointe d’amertume rafraîchissante.

Cette Cuvée mérite d’être servie à 10 degrés de température dans une flûte assez évasée. Elle accompagnera vos apéritifs dînatoires. Pensez aux gougères, aux fromages à pâte cuite, aux quenelles, aux pâtes…

À l’œil

La robe est légère et de couleur saumon. L’effervescence libère de fines bulles qui forment en surface un cordon complet. La présentation visuelle de cette cuvée est fraîche et appétissante.

Au nez

Le « premier nez » est bien aromatique. On perçoit de jolis arômes de fraises et de cerise sur un fond de crème fouettée. Il s’agit d’un nez fin et expressif, net et fruité.
Après vingt minutes d’aération, le vin ne fatigue pas et les notes de fraise écrasées dominent l’expression.

En bouche

L’attaque en bouche est souple et l’effervescence est fondue et crémeuse. La fraîcheur du vin (acidité de très belle qualité) est très bien équilibrée par le corps du vin. La vinosité apporte de la rondeur et produit une sensation de texture très tendre.
La finale est bien nette et d’une belle longueur (environ 7 à 8 secondes) qui se termine harmonieusement sur des arômes de fruits rouges et une petite pointe calcaire.

Vin d’apéritif et des moments privilégiés, ce rosé méritera d’être servi dans une flûte assez galbée et à une température de 10 degrés. Il s’entendra à table avec quelques préparations tendres et salées – sucrées (le saumon « Gravelax » par exemple).

À l’œil

La robe est exceptionnelle. Teintée d’un rubis profond, elle surprend par son intensité et ses reflets bleutés. L’effervescence plutôt calme, vient couronner d’un léger cordon une présentation visuelle riche et appétissante.

Au nez

La première impression olfactive est marquée par de francs arômes de grenadine. L’expression propose ensuite un véritable panier de fruits rouges : cerises confites, framboises macérées, confiture de cassis…La sensation est intense et évolue peu à peu vers des notes florales, comme la rose ou la pivoine.
Avec plus de dix minutes d’aération, le vin reste bien en place et, après avoir perdu de son gaz carbonique, libère des parfums gourmands de bonbons à la cerise et de jeune vin rouge de Bourgogne. Il s’agit d’un nez riche et étonnant, loin du classicisme champenois. L’expression est jeune et pleine de vigueur.

En bouche

L‘attaque en bouche est ferme. L’effervescence, épaulée par une acidité un peu mordante, donne le tempo. Puis rapidement, on est saisi par l’intensité de la structure du vin. Pas trés gras et moyennement dosé en liqueur, le vin va ensuite s’épanouir pour devenir assez corsé à partir de la «mi-bouche». La richesse de l’alcool se manifeste et donne un sentiment fort de vinosité.
La finale est longue (de 5 à 6 secondes de persistance), et dévoile une certaine minéralité. Les arômes de fraises se marient aux tanins pour prolonger le sentiment laissé par la dégustation.

À l’œil

La robe jaune pâle de la cuvée Saveur montre des chapelets de bulles moyennes et lentes qui nourrissent un beau cordon de mousse en surface.

Au nez

La première impression olfactive est marquée par de francs arômes de poire et d’agrumes.
Peu à peu, l’aération permet de dégager des notes d’amande fraîche, de pâte à pain très légèrement nuancées par la menthe et l’anis.
L’expression est estivale et montre un bon équilibre entre arômes fruités et arômes de vieillissement en cave.

En bouche

L’attaque en bouche est très séduisante, douce et ronde. Le milieu de bouche est plein, parfaitement équilibré, suffisamment consistant et dosé pour générer une sensation tactile très crémeuse. L’effervescence fondue et l’acidité délicate de la cuvée permettent de souligner cette sensation. L’impression tactile dégagée est particulièrement savoureuse. La finale est longue (six à sept secondes de persistance) et joliment acidulée. Les arômes de fruits blancs se mêlent au couple acide / sucre avec bonheur.

Cette cuvée mérite d’être dégustée dans une belle flûte galbée entre 8 et 10°C de température. Pour l’accompagner, jouez sur la texture moelleuse des mets : quenelles, ravioles, carpaccio de Saint-Jacques ou de langoustine, sole à la Dieppoise, suprême de volaille poché dans un bouillon citron-gingembre, Comté fruité (6 à 10 mois).

À l’œil

La robe jaune pâle à reflets verts propose une effervescence fine et agile ainsi qu’un élégant cordon de mousse. La présentation visuelle suggère la fraîcheur, la jeunesse, le printemps.

Au nez

La première impression olfactive confirme cette sensation. On perçoit des agrumes (citron de menton, bergamote), des notes florales (mimosa) ainsi qu’une pointe lactique. A l’aération, le biscuit cuillère apparaît (autolyse) puis c’est au tour de la mandarine, du muguet, du chèvrefeuille et du menthol, dans une danse de parfums élégants et frais. Nous sommes plongés dans les effluves d’un printemps riche et complexe.

En bouche

L’attaque en bouche est fraîche puis le vin est dynamique et consistant. L’effervescence parfaitement fondue laisse la très belle acidité prendre le tempo. Cet effet apporte un sentiment de pureté. Le dosage quant à lui se devine plus qu’il ne se perçoit et l’ensemble livre une texture crémeuse accompagnée d’une élégante minéralité calcaire. La finale est très longue (9 à 10 secondes de persistance) et équilibrée. Elle propose des  parfums de lait d’amande et de citron vert et marie admirablement acidité et salinité en une sensation très distinguée. Elle termine sur une délicate pointe de réglisse et de craie.

Service et suggestions de mariage : Cette cuvée mérite d’être dégustée dans une belle flûte au gobelet galbé et autour de 10°C de température.

À table, jouez sur la texture tendre et le caractère maritime des mets. Soles, turbot, turbotin, barbue, aiglefin, Saint-Jacques, langoustines, caviar Beluga, conviendront parfaitement à condition d’éviter les végétaux et les sauces grasses.